- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de Mme Aurore Bergé, M. Damien Abad et plusieurs de leurs collègues visant à ouvrir le tiers financement à l’État, à ses établissements publics et aux collectivités territoriales pour favoriser les travaux de rénovation énergétique (574)., n° 682-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Dans un délai de six mois suivant la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’application de cette loi en lien avec la nécessité de mettre en œuvre des de formations spécifiques en matière de rénovation énergétique des bâtiments publics pour les agents de l’État.
Par cet amendement, les parlementaires du groupe LFI-NUPES demandent un rapport concernant la formation des agents de l’État en matière de rénovation thermique.
Nous considérons qu’il est urgent de faire face à la pénurie de main d’œuvre en matière de rénovation énergétique des bâtiments publics, et ce, faute d’offres et de formation. L’État doit se doter de ces compétences majeures et indispensables pour les années à venir s’il souhaite assurer sa transition énergétique sans créer de dépendance néfaste aux entreprises privées qui ne manqueront pas de se saisir des opportunités que la manne financière de ce marché va représenter. Il est donc nécessaire de faire un état des lieux concret de la situation : qui peut être formé à ces fins parmi les agents de l’État ? dans quels délais ? avec quels objectifs raisonnables mais ambitieux ? Il est illusoire de penser que l’État se passera entièrement du privé dans la conduite de ces travaux d’envergure, mais il s’agit de les affronter au mieux et de la manière la plus autonome possible. Pour ce faire il est urgent de réfléchir à former des ouvriers qualifiés jusqu’aux ingénieurs au service de l’administration, avant de recourir tous azimuts, comme à la coutume aujourd’hui de ce Gouvernement, à des entreprises privées, dont on connait les conséquences dramatiques à terme pour nos services publics.