Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe Écologiste-NUPES vise à supprimer l’article 1er qui définit le cadre d’application des mesures d’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires.

Le calendrier de ce projet de loi qui vise à engager la France dans une relance du nucléaire sur plusieurs décennies est anti-démocratique, en totale contradiction avec les échéances et objectifs fixés en matière de politique énergétique, et dans le déni de l’expertise institutionnelle (RTE et ADEME) qui a déjà démontré que d’autres scénarios de mix énergétique, sans relance du nucléaire, sont techniquement réalisables. Contrairement au projet de loi d’accélération des énergies renouvelables qui se justifiait pour résorber notre retard criant en la matière, aucun élément ne nécessite de prendre des mesures d’accélération concernant la production nucléaire.

Par ailleurs, le cadre général de ce projet de loi est particulièrement flou. L’exposé des motifs stipule que les mesures s’appliqueront pour trois paires de réacteurs nucléaires, toutes localisées à proximité immédiate ou à l’intérieur du périmètre des installations nucléaires déjà existantes, avec des emprises foncières de l’ordre de 100 à 200 hectares. Or, le nombre de réacteurs concernés, la superficie et les localisations ne sont précisées nulle part dans le texte.