- Texte visé : Projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relatif aux jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 et portant diverses autres dispositions, n° 809
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République
Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de 3 mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport sur la mise en accessibilité de 100 % des sites concernés par les Jeux olympiques et paralympiques de 2024.
Le Président de l’association APF France Handicap, dans une tribune publiée dans le Journal du dimanche, décrit ainsi la situation d’accessibilité à un peu plus d’un an des Jeux olympiques : “Des milliers de spectateurs en situation de handicap seront confrontés à de nombreux obstacles pour se rendre sur les sites. L’accès par les transports collectifs est presque impossible : seules 3 % des stations de métro, soit la ligne 14, sont accessibles ; peu de gares RER le sont et lorsque c’est le cas, une assistance humaine est souvent nécessaire pour descendre du train ; les bus ne peuvent accueillir au maximum que deux personnes en fauteuil roulant… s’ils ne sont pas déjà pleins.
Quant à l’accès par véhicule particulier ou minibus, ils seraient interdits ou le stationnement serait (très) éloigné des lieux de compétition. En effet, dans Paris intra-muros, des secteurs entiers seront fermés à toute circulation.”
Il semble nécessaire de produire un rapport pour faire un état des lieux de cette situation et accélérer drastiquement la promesse de mise en accessibilité des transports publics, souvent citée comme un des principaux points positifs de l’organisation des jeux olympiques à Paris, et qui semble s’avérer très en deça de ces promesses. Il ne semble pas envisageable que l’accès des sites olympiques ne soient pas accessible pour les personnes en situations de handicap.