Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de madame la députée Anne-Laure Blin
Photo de monsieur le député Francis Dubois
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de madame la députée Justine Gruet
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de madame la députée Christelle Petex

Supprimer cet article. 

Exposé sommaire

L'article 2 de la présente proposition de loi vise à introduire deux menus végétariens ou une alternative végétarienne quotidienne dans les services de restauration collective scolaire à compter du 1er janvier 2025. Or, une expérimentation sur l’alternative quotidienne végétarienne est d'ores et déjà en cours dans plusieurs centaines de communes. 

Outre le mauvais signal envoyé aux éleveurs, cette disposition ne serait opportune ni sur le plan environnemental, si sur le plan nutritionnel. En effet, selon une étude de l’Ademe datée d’octobre 2020 sur la lutte contre le gaspillage, 110 g de nourriture sont jetés à chaque repas dans les cantines scolaires, soit 110 000 tonnes par an, dont environ 30 % des accompagnements et 20 % des entrées (le plus souvent des légumes). L’obligation d’une proposition d’un menu végétarien quotidien conduirait donc à une aggravation du gaspillage alimentaire dans les restaurants scolaires. 

Par ailleurs, il n'est pas à exclure qu'une alimentation végétarienne mettrait en péril l’équilibre nutritionnel des élèves, notamment de ceux issus des milieux modestes. Ainsi, selon une étude de l’ANSES de 2019, 25 % des filles de 13 à 17 ans ont des carences en fer liées au manque de viande, poisson ou œuf. 

Cette disposition irait donc à rebours des objectifs poursuivis par ce texte et ne contribuerait pas à favoriser l'accès à une alimentation dite "saine".