- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de Mme Sandrine Josso et plusieurs de ses collègues visant à favoriser l’accompagnement psychologique des femmes victimes de fausse couche (747)., n° 912-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Dans un délai de six mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l'accessibilité du dépistage de l'endométriose et son impact sur la prévention des risques de fausse couche précoce.
Par cet amendement, les député·es membres du groupe parlementaire LFI-NUPES sollicitent la remise d'un rapport sur l'étendue du dépistage de l'endométriose auprès des françaises dans le but de prévenir les risques de fausse couche précoce.
Selon l'Inserm, les femmes atteintes d'endormétriose présentent un sur-risque de fausse couche précoce au premier trimestre de grossesse, soit 10% de fausses couches supplémentaires en comparaison avec les autres femmes. Selon le ministère de la Solidarité et de la Santé, l'endométriose concerne 1,5 million de personnes en France. Le retard diagnostique lié à la maladie serait de 7 ans.
Une politique de prévention ambitieuse permettrait de détecter cette maladie répandue et de prévenir les risques de fausse-couche : 40% des femmes souffrant de douleurs pelviennes chroniques, en particulier au moment des règles, sont atteintes d'endométriose. Il est urgent d'organiser à grande échelle le dépistage de l'endométriose : par cet amendement, nous proposons que ce rapport étudie, entre autres, la création d'une consultation obligatoire, entièrement prise en charge par l'assurance maladie, dédiée au dépistage et à la prévention de cette pathologie pour toutes les jeunes femmes entre leur seizième et leur dix-huitième anniversaire.