Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Après l’alinéa 2, insérer les quatre alinéas suivants :

« 1° A Le chapitre II du titre IV du livre V est ainsi modifié :

« a) Le 2° du II de l’article L. 542‑2 est abrogé ;

« b) L’article L. 542‑2‑1 est abrogé ;

« c) Le 2° de l’article L. 542‑2‑2 est abrogé. ».

Exposé sommaire

L’ordonnance n°  2016‑ 128 du 10 février de 2016 autorise l’importation et l’exportation de combustibles usés et de déchets radioactifs. Ce texte prévoit que des combustibles usés produits en France peuvent être traités à l’étranger, avant que les déchets radioactifs ne soient renvoyés vers la France. De manière symétrique, des combustibles usés produits à l’étranger peuvent être traités en France, du moment que les déchets radioactifs sont renvoyés dans le pays d’utilisation du combustible.

Le transport de matériaux radioactifs représente un risque intolérable pour les populations. De plus, le France devrait être en capacité de traiter elle-même ses combustibles usés sans faire appel à des puissances étrangères.

La dépendance de la France à la Russie, via Rosatom et Tenex, pour le traitement de l’uranium déchargé de ses réacteurs nucléaires, est une menace directe à l’autonomie énergétique de la France et à sa sécurité.

Par cet amendement, il est demandé que les importations et exportations de combustibles usés à des fins de traitement soient interdites.