- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relatif à l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes (n°762)., n° 917-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par :
Compléter l’alinéa 7 par les mots :
« et sur le rajeunissement du parc nucléaire français ».
Cet amendement vise à engager une réflexion gouvernementale sur la nécessité de rajeunir notre parc de centrales nucléaires par une construction supérieure à quatorze réacteurs.
Les réacteurs nucléaires en France se répartissent comme suit :
- depuis les années 1970 : trois réacteurs au Bugey
- depuis les années 1980 : 43 réacteurs (six à Gravelines, quatre à Palle, deux à Flamanville, deux à Cattenom, deux à Nagent-sur-Seine, deux à Saint-Laurent-des-Eaux, quatre à Dampierre-en-Burly, quatre à Chinon, deux à Belleville, quatre à Blayais, deux à Saint-Alban, quatre à Cruas-Meysse et quatre à Tricastin)
- depuis les années 1990 et 2000 : dix réacteurs (deux à Chooz, deux à Penly, deux à Cattenom, deux à Civaux, deux à Golfech).
L'âge moyen de nos réacteurs est de trente-sept ans. La politique actuelle envisage de les prolonger à cinquante, voire soixante ans. S'il est à souhaiter que tous ces réacteurs puissent être maintenus, tous ne le seront peut être pas. Or, une centrale nucléaire met du temps à être construite.
Aussi, il convient de veiller dès maintenant au rajeunissement de notre parc nucléaire. Quatorze nouveaux réacteurs ne seront pas suffisants pour remplacer les cinquante-six réacteurs actuellement répartis sur le territoire, surtout avec les augmentations en électricité prévues dans les années à venir.