- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relatif à l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes (n°762)., n° 917-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter cet article par les mots :
« en y intégrant la dimension de reconversion professionnelle dans l’objectif d’une sortie du nucléaire. »
Cet article résulte de l’adoption de l’amendement du groupe GDR en commission visant la production d’un rapport sur les moyens à mobiliser pour que notre système éducatif et professionnel puisse être capable de répondre aux besoins de la filière nucléaire dans les prochaines années.
En effet, l’ensemble des professionnels nous ont dit qu’il existe aujourd’hui un véritable problème de compétence au sein de la filière nucléaire liée notamment aux annonces contradictoires des pouvoirs publics.
Pour autant, les députés du groupe LFI NUPES souhaitent compléter les dispositions du présent rapport, pour qu'il vise l’adoption de scénario tel que proposé par RTE ou negaWatt allant vers un mix 100% renouvelable ou pour le moins pour une montée en puissance rapide des énergies renouvelables, qu’il convient de prendre en compte.
Les auteurs de cet amendement proposent donc que la formation initiale des ingénieurs dans le domaine nucléaire soit renforcée afin de permettre le bon fonctionnement des centrales jusqu’à leur démantèlement mais également et afin d’en accroitre l’attractivité, de prévoir la reconversion professionnelle dans l’objectif d’une sortie de l’atome à l’horizon 2050. Ils préconisent donc la possibilité de former les futurs ingénieurs à la possibilité d’une reconversion vers des énergies plus sûres et renouvelables ou vers une autre industrie.