- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relatif aux jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 et portant diverses autres dispositions (n°809)., n° 939-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’état des besoins de lits d’hôpitaux d’ici la tenue des jeux Olympiques et Paralympiques de Paris de 2024. Ce rapport évalue l’impact de la tenue de cet évènement sur les hôpitaux publics et privés.
Par cet amendement, nous souhaitons alerter sur l’état des hôpitaux et l’impact des jeux olympiques sur ces derniers.
L’épidémie de bronchiolite à l’automne dernier, pourtant prévisible, a révélé l’état de défaillance structurelles de nos hôpitaux, incapables d’accueillir tous les enfants. Pour faire face à l’afflux de spectateurs qui viendront du monde entier pour cet événèment, il est urgent d’évaluer les besoins, afin d’augmenter les moyens préexistants.
En décembrer dernier, la directrice générale de l’agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France, Amélie Verdier, appelait « « solennellement » » à la mobilisation des professionnels de santé libéraux et des cliniques privées pour « « soulager les hôpitaux » » saturés. La triple épidémie (covid-19, bronchiolite, grippe) a donné un coup de grâce à la situation déjà intenable face au manque de personnels.
Dans le même temps, selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) plu de 4 300 lits d’hôpital ont fermés en 2021, du fait notamment des « « contraintes de personnel ne permettant pas de maintenir les lits » ». Depuis 2016, ce sont 21 000 lits en moins, soit deux fois plus sous Emmanuel Macron que sous François Hollande.