Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian

I. – À la fin de l’alinéa 25, substituer au mot :

« rédigé », 

le mot :

« modifié ».

II. – En conséquence, substituer à l’alinéa 26 les quatre alinéas suivants :

« a) Le mot :« trois » est remplacé par le mot : « cinq » ;

« b) Le montant : « 45 000 € » est remplacée par le montant : « 300 000 € » ;

« c) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé : 

« Le fait de mettre en œuvre un traitement de données biométriques ou de la reconnaissance faciale est puni de dix ans d’emprisonnement et de 2 millions d’euros d’amende. »

Exposé sommaire

L’article 6 prévoit dans sa version actuelle de réécrire l’article L. 254-1 du code de la sécurité intérieure de telle manière qu’il réduit la peine qui y est prévue : il passe ainsi la peine d’emprisonnement de 3 ans à 1 an et l’amende de 45 000 euros à 15 000 euros, diminuant donc tout de ⅔. En outre, il ne conserve qu’une seule infraction : le fait d’entraver l’action de la commission départementale de vidéoprotection. Exit donc les sanctions qui étaient prévues en cas d’installation ou de maintien d’un système de vidéosurveillance sans autorisation, pour ne citer que ces infractions-là.


Les écologistes s’opposent à cet assouplissement du droit, qui ne vise qu’à favoriser l’installation de systèmes de vidéosurveillance malgré leur illégalité en écartant toute sanction et donc toute dissuasion visant à faire respecter le droit. Au contraire, les écologistes proposent de renforcer les sanctions en portant les peines à 5 ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende et de les hisser à 10 ans et 2 millions d’euros en cas d’emploi de la reconnaissance faciale ou de traitement de données biométriques.