Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

I. – À l’alinéa 13, supprimer les mots :

« lorsqu’elles ne révèlent la présence d’aucune substance ou l’utilisation d’aucune méthode interdite ».

II. – En conséquence, à la fin du même alinéa, supprimer les mots :

« lorsqu’elles révèlent la présence d’une substance ou l’utilisation d’une méthode interdite ».

Exposé sommaire

Cet amendement a pour objet de corriger une erreur rédactionnelle préjudiciable à la protection des données personnelles. Il s’agit de réparer un oubli en prévoyant également la destruction sans délai des données génétiques qui ne font l’objet d’aucune poursuite disciplinaire ou pénale, qu’elles révèlent ou non la présence d’une substance ou l’utilisation d’une méthode interdite.

La rédaction actuelle passe sous silence l’hypothèse où des poursuites ne seraient pas engagées malgré la détection d’une substance ou l’utilisation d’une méthode interdite. Cette hypothèse doit être envisagée dans la mesure où les poursuites ne sont pas automatiques mais relèvent du pouvoir d’appréciation du collège de l’Agence française de lutte contre le dopage visé à l’article L 232-22 du code du sport). Dans cette hypothèse, aucun délai n’est exigé pour la destruction des données, ce qui est contraire à l’esprit de la loi.