Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Après l’alinéa 12, insérer l’alinéa suivant :

« IV bis. –  Le Conseil d’État peut être saisi d’un recours par le président ou par moins trois membres de la Commission nationale de l’informatique et des libertés lorsque l’auteur du décret ne donne pas suite à l’avis prévu au présent IV ou que les suites données sont estimées insuffisantes. »

Exposé sommaire

Cet amendement de repli a pour objet de conférer au président de la CNIL ou à trois de ses membres une faculté de saisine du Conseil d’Etat dans le cas où son avis simple ne serait pas suivi d’effets ou dans l’hypothèse où les suites données seraient jugées insuffisantes.

La procédure de l’avis simple prévue par le texte n’est, à l’évidence, pas adaptée aux risques que fait peser la VSA sur les libertés individuelles. Refuser d’accorder à la CNIL le pouvoir de s’opposer au gouvernement en cas de désaccord revient à accepter par avance des politiques liberticides. A défaut de prévoir un avis conforme, nous suggérons de doter la CNIL d’un pouvoir de saisine du Conseil d’Etat, sur le modèle de ce qui est prévu pour la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement. Ce serait là la moindre des compensations face au danger que représente cette technologie.