Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de monsieur le député Guillaume Gouffier Valente
Photo de madame la députée Brigitte Liso
Photo de madame la députée Lysiane Métayer
Photo de monsieur le député Vincent Ledoux
Photo de madame la députée Mireille Clapot
Photo de monsieur le député Alexis Izard
Photo de madame la députée Christine Decodts
Photo de madame la députée Céline Calvez
Photo de madame la députée Fanta Berete
Photo de monsieur le député Guillaume Vuilletet
Photo de madame la députée Corinne Vignon
Photo de madame la députée Anne-Cécile Violland
Photo de monsieur le député Nicolas Pacquot
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin
Photo de madame la députée Émilie Chandler
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de madame la députée Amélia Lakrafi
Photo de madame la députée Jacqueline Maquet
Photo de monsieur le député Philippe Guillemard
Photo de madame la députée Sabrina Agresti-Roubache
Photo de monsieur le député Benoît Bordat

À l’alinéa 1, après le mot :

« santé »,

insérer les mots : 

« et des produits paramédicaux ayant pour effet, réel ou supposé, une transformation du corps, ».

Exposé sommaire

Cet amendement a pour objet d’étendre l’interdiction de la promotion directe ou indirecte de produits, actes ou prestations contre rémunération aux produits paramédicaux ayant pour effet, réel ou supposé, une transformation du corps. Il comprend donc notamment la promotion de produits amincissants, de produits visant à réduire la cellulite ou encore de bonbons visant à modifier « le goût du vagin » comme en faisait récemment la promotion l’influenceuse Kim Kardashian. La promotion de ces produits paramédicaux contribue à propager des stéréotypes sexistes sur le corps des femmes et peuvent avoir des conséquences dramatiques sur la santé et sur la construction des jeunes filles durant la période de l’adolescence. En outre, tout produit ayant vocation à transformer le corps doit être soumis à un avis médical. 

On ne peut pas considérer que les influenceurs exercent leur activité dans les mêmes conditions que dans les secteurs traditionnels. En effet, contrairement aux médias ou annonceurs qui disposent d'une autorité et de professionnels par qui transite l'information entre l'émetteur initial et le récepteur final, il n’y a aucun intermédiaire entre les influenceurs et leur public. 

C’est pourquoi, il apparaît pertinent d’encadrer plus spécifiquement la publicité et la promotion rémunérée réalisée par les influenceurs.