Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Éric Ciotti
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Francis Dubois
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de madame la députée Justine Gruet
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Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Yannick Neuder
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de madame la députée Isabelle Périgault
Photo de madame la députée Christelle Petex
Photo de madame la députée Nathalie Serre
Photo de madame la députée Michèle Tabarot

Rétablir le 3° de l’alinéa 10 dans la rédaction suivante :

« 3° À la première phrase du deuxième alinéa, le mot : « quarante-huit » est remplacé par le mot : « vingt-quatre ».

Exposé sommaire

Les affaires de squats représentent une épreuve pour de nombreux français, qui ne demandent rien d'autre que de jouir librement de leur bien, ce qui est leur droit le plus honnête.

L'article 2 de la présente proposition de loi prévoit une amélioration de la procédure judiciaire et de la procédure administrative d'expulsion des occupants sans droit ni titre. Il n'agit toutefois pas sur le délai de la mise en demeure de quitter le local à usage d'habitation que peut émettre le préfet à l'intention de l'occupant sans droit ni titre. Or, ces situations de squat peuvent plonger des familles dans des situations très difficiles, il convient donc que l'administration fasse preuve de la plus grande célérité pour leur répondre, d'autant que le préfet a toujours la possibilité de ne pas engager la mise en demeure.

Aussi, le présent amendement prévoit de remédier à cela en rétablissant la rédaction adoptée par le Sénat prévoyant que le délai laissé au préfet pour mettre en demeure le squatteur de quitter les lieux serait réduit de 48 heures à 24 heures.