Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Aurélien Taché

Aurélien Taché

Membre du groupe Écologiste - NUPES

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Photo de monsieur le député Julien Bayou

Julien Bayou

Membre du groupe Écologiste - NUPES

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Photo de madame la députée Julie Laernoes

Julie Laernoes

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Photo de madame la députée Christine Arrighi

Christine Arrighi

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Photo de madame la députée Lisa Belluco

Lisa Belluco

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Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Par le présent amendement de suppression, le groupe écologiste-NUPES met en évidence que l’application de l’article 38 de la loi DALO2 est étendue à tout local d’habitation, domicile ou non. Cela signifie que l’expulsion administrative rapide et sans jugement sera généralisée, ce qui autorise des limites exceptionnelles aux droits fondamentaux et aux garanties procédurales. Cette extension considérable du délit de violation de domicile est particulièrement préoccupante étant donné que la France compte dix fois plus de logements vacants que de personnes sans abri.

La réduction du délai de mise en demeure de 48 heures à 24 heures limite encore la possibilité pour tous les occupants de logements vides et démunis de se défendre et viole leur droit à un recours effectif, en contradiction avec le droit européen et international. Cela porte atteinte à des principes tels que la garantie des droits et la séparation des pouvoirs (article 16 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen) et le droit à un procès équitable et à un délai raisonnable (article 6 de la Convention européenne des droits de l’homme).