- Texte visé : Proposition de loi visant à rendre obligatoire le pavoisement des drapeaux français et européen sur le fronton des mairies, n° 1011
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Amendement parent : Amendement n°1
I. – À l’alinéa 3, substituer aux mots :
« et le drapeau européen sont apposés »
les mots :
« est apposé ».
II. – En conséquence, à l’alinéa 4, substituer aux mots :
« les drapeaux français et européen sont hissés »
les mots :
« le drapeau français est hissé ».
III. – En conséquence, au même alinéa, substituer aux mots :
« des mâts »
les mots :
« un mât ».
IV. – En conséquence, au début de l’alinéa 5, insérer les mots :
« Dans le cas du pavoisement de plusieurs drapeaux, »
Le drapeau européen ne fait l'objet, à ce jour, d'aucune reconnaissance officielle si ce n'est celle d'une déclaration annexée au traité de Lisbonne. Ce traité a été ratifié consécutivement au rejet, par référendum, du traité établissant une constitution pour l'Europe en 2005 auquel s'étaient opposés 54,67% des Français.
Si des maires souhaitent apposer le drapeau européen sur la façade de leur mairie, ils ont tout loisir d'y procéder sans que la loi ne les y contraigne. À l'inverse, ceux qui ne souhaitent pas l'apposer doivent rester libres de ne pas le faire dans la mesure où la Constitution de la République Française ne reconnaît que le drapeau tricolore comme emblème national en son article 2.
Enfin, cet amendement vise à dénoncer l'opération de communication politique menée par les députés du groupe qui la portent, alors même que le pays connaît des urgences bien plus graves.