Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Jiovanny William
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Jean-Victor Castor
Photo de monsieur le député Steve Chailloux
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de madame la députée Émeline K/Bidi
Photo de monsieur le député Tematai Le Gayic
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Davy Rimane
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

À l’alinéa 1, après le mot :

« exceptionnelle »,

insérer les mots : 

« , dont l’objectif est de soutenir la consommation de denrées agricoles et alimentaires brutes ou transformées d’origine française ou pour lesquelles le lieu de provenance de l’ingrédient primaire est la France, ».

Exposé sommaire

Le présent amendement vise à orienter la prime alimentation en direction des productions alimentaires nationales. 

Notre agriculture souffre d’une concurrence déloyale très forte, amplifiée par la multiplication des traités de libre-échange. Beaucoup de filières nationales sont aujourd’hui confrontées à la concurrence de produits importés qui ne respectent ni nos standards sociaux, ni nos standards environnementaux : selon l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) 10 % à 25 % de des produits agricoles et alimentaires importés en France ne respectent pas les normes minimales environnementales et sanitaires imposées aux producteurs français.

L’agriculture française subie une crise de long terme et constate un reflux sans précédent, menaçant notre souveraineté alimentaire : les importations agricoles et agroalimentaires de la France représentent au total environ 20 % de l’alimentation nationale ; elles ont doublé entre 2000 et 2019, passant de 28 à 56 milliards d’euro. Une situation qu’il est urgent d’inverser en soutenant la demande intérieure pour des produits français. 

Conscient de cet enjeu, les députés du groupe GDR pensent qu’il est nécessaire de soutenir la « ferme France » : le chèque alimentaire doit pouvoir soutenir notre production nationale, dont les standards plus élevés garantissent une alimentation à plus haute valeur. Cette proposition de protectionnisme raisonnée permettrait à la fois de favoriser l’agriculture française alors qu’elle est menacée aujourd’hui par des traités de libre-échange inégaux et de soutenir une alimentation plus saine et locale.