- Texte visé : Projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense, n° 1033
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par :
À la troisième phrase de l’alinéa 19, après le mot :
« Asie, »,
insérer les mots :
« en Amérique latine et du Sud, en Océanie, ».
Par cet amendement, le groupe parlementaire LFI-NUPES s’oppose à l’exclusion de l’Amérique latine et du Sud, et de l’Océanie des partenariats.
Le groupe LFI-NUPES rappelle que la Guyane se situe sur le continent sud-américain, les Antilles françaises dans les Caraïbes, et que la France est présente en Océanie. La plus grande frontière terrestre française est partagée avec le Brésil et la plus grande frontière maritime l’est avec l’Australie.
De même que pour l’Océanie, rejeter toute coopération avec les États d’Amérique du Sud serait une erreur. À titre d’exemple, la lutte contre l’orpaillage illégal au sein de la forêt amazonienne ne peut s’envisager sans une discussion internationale. Les États frontaliers de la France, le Brésil et le Suriname sont confrontés au même fléau, et les orpailleurs illégaux sont généralement originaires du premier, tandis que le matériel utilisé provient souvent du second. La coopération de défense a ainsi toute sa place.
Tel est le sens de cet amendement.