- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de Mme Aurore Bergé, M. Laurent Marcangeli, Mmes Fadila Khattabi, Astrid Panosyan-Bouvet, Laurence Cristol, Monique Iborra, Annie Vidal, MM. Didier Martin, Cyrille Isaac-Sibille, François Gernigon, Mmes Caroline Janvier, Chantal Bouloux, Nicole Dubré-Chirat, Béatrice Piron, MM. Jean-François Rousset, Freddy Sertin et plusieurs de leurs collègues portant mesures pour bâtir la société du bien vieillir en France (643)., n° 1070-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter cet article par les deux phrases suivantes :
« Ce rapport formule également des propositions sur la nécessité de réformer le droit au répit. Le rapport présente des pistes d’amélioration de l’accès et du montant de l’aide au répit, étudiant notamment la nécessaire revalorisation. »
Par cet amendement, nous souhaitons que le rapport prévu à cet article, étudie également les pistes de réforme et d’amélioration du droit au répit.
Mis en place en 2016, le droit au répit permet aux proches aidants d’accéder à des aides au répit (accueil de jour, hébergement temporaire, relayage, …). En somme, le droit au répit permet à l’aidant de prendre du repos dans son activité d’accompagnement. Il doit garantir un réel répit pour les proches aidants, ce que les 500 euros par an de l’aide au répit sont loin de permettre.
Par ailleurs, les nombreuses conditions d’octroi rendent l’aide au répit difficile d’accès. Penser la dépendance des personnes âgées, c’est aussi penser les conditions de travail et de vie de celles et ceux qui contribuent chaque jour à leur bien être. Il est primordial de repenser le statut et les droits des aidants."