Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Anne-Laure Blin
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de monsieur le député Vincent Seitlinger
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Taite
Photo de monsieur le député Yannick Neuder
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de madame la députée Justine Gruet
Photo de madame la députée Alexandra Martin (Alpes-Maritimes)
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de monsieur le député Nicolas Ray
Photo de monsieur le député Francis Dubois
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Hubert Brigand
Photo de monsieur le député Alexandre Portier
Photo de monsieur le député Philippe Juvin
Photo de monsieur le député Xavier Breton
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier

La section 1 du chapitre III du titre Ier du livre III du code de l’action sociale et des familles est complétée par un article L. 313‑9‑1 ainsi rédigé :

« Art. L. 313‑9‑1. – L’habilitation à recevoir des bénéficiaires de l’aide sociale peut également être retirée en cas de non-respect par l’exploitant des préconisations faites pour la mise en conformité des locaux dans lesquels il exploite son activité.

« En cas de retrait de l’habilitation en application du premier alinéa, aucune demande de transfert de l’autorisation portant sur tout autre établissement exploité par le même gestionnaire ne peut être accordée. »

Exposé sommaire

 

Un article paru hier dans Gerontonews, fait état de la présentation par le ministre des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées, de l'architecture d'une future réforme pour le secteur du grand âge en conclusion de la restitution du conseil national de la refondation (CNR) sur le "bien-vieillir".

Il y est indiqué que « le ministre a également annoncé lors du point presse la présentation, au nom du gouvernement, d'un amendement à la proposition de loi portant de nouvelles mesures de transparence et de moralisation du secteur des Ehpad, dans la continuité de ce qui a été fait depuis la crise Orpea et des mesures inscrites dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2023. Il a cité la nécessité de « mieux contrôler les transferts d'autorisation », que l'ensemble des acteurs du secteur se transforment en entreprise à mission, et de réfléchir autrement aussi au partage de la valeur au sein de ces entreprises ».

Aussi, cet amendement s’inscrit dans la ligne d’un meilleur contrôle des transferts d’autorisation.

Le scandale des EHPAD privés commerciaux, révélé par le livre les Fossoyeurs a démontré qu’un certain nombre d’acteurs privés lucratifs utilisait la complexité des financements pour masquer un enrichissement non justifié sur des deniers issus de la solidarité nationale.

Cet amendement vise à instaurer une obligation de contrôle renforcée. 

Après la suspension de l’autorisation, son retrait doit être une option envisagée, si l’exploitant ne satisfait pas aux recommandations qui lui ont été faites.

La HAS n’ayant pas de compétence en matière de d’immobilier, il convient de confier cet audit à l’Agence de l’Immobilier de l’État (l’AGILE) pour évaluer l’état des Ehpad, identifier les travaux d’amélioration à effectuer et même assurer un suivi des chantiers mis en œuvre par l’exploitant et les copropriétaires.

Cet audit pourrait être réalisé tous les 5 ans, comme l’évaluation organisée par la HAS. L’AGILE pourrait aussi élaborer un référentiel national, mis à la disposition de l’ARS et des exploitants d’Ehpad, pour leur permettre de réaliser une auto-évaluation tous les 2 ans.
Les résultats de ces évaluations seraient communiqués aux parties signataires du contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (CPOM), à savoir l’ARS, le conseil départemental, le gestionnaire de l’établissement médico-social et ses copropriétaires. L’autorité ayant délivré l’autorisation d’exploitation pourrait ainsi contrôler les résultats des évaluations par rapport aux schémas régionaux.