Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Yannick Neuder
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de madame la députée Justine Gruet
Photo de madame la députée Isabelle Périgault
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de monsieur le député Nicolas Ray
Photo de madame la députée Christelle Petex
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Alexandre Portier
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Hubert Brigand
Photo de madame la députée Nathalie Serre
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Vincent Seitlinger
Photo de monsieur le député Antoine Vermorel-Marques
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Taite
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier

Après l’article L. 1411‑6-2 du code de la santé publique, il est inséré un article L. 1411‑6-3 ainsi rédigé :

« Art. L. 1411‑6-3. –À compter du 1er janvier 2024, il est instauré un programme de repérage systématique des fragilités, dont les modalités de mise en œuvre sont définies dans un cahier des charges fixé par décret. »

Exposé sommaire

La LFSS 2023 a instauré des « rendez-vous de la prévention » pour lutter contre l’apparition de facteurs de risques ou de pathologies, à trois périodes clés de la vie (20-25 ans, 40-45 ans, 60-65 ans). Celle prévue auprès des 60-65 ans apparait comme une réelle opportunité pour prévenir et dépister l’apparition de fragilités et mettre en place des stratégies de soins et d’éviter une perte d’autonomie.

 

A l’appui de ces consultations de prévention, l’organisation d’un repérage systématique des signes de fragilité annonciateurs de la perte d’autonomie permettrait d’identifier en amont une dégradation de l’état de santé des personnes âgées et de relayer les alertes aux professionnels concernés au bon moment.

A cette fin, il est nécessaire de déployer des outils validés scientifiquement et reconnus par les instances nationales et internationales. A ce titre, l’utilisation du programme conçu par l’Organisation Mondiale de la Santé intitulé ICOPE (Integrated Care for Older People ICOPE) serait l’outil officiel de repérage de la fragilité. Ainsi, dans chaque territoire, défini comme le bassin de vie, un opérateur est désigné pour proposer tous les 6 mois aux personnes de plus de 75 ans un repérage de la fragilité sur la base d'outil ICOPE. Ce repérage peut être effectué par des acteurs ayant reçu une formation sans être nécessairement des professionnels de santé, car ils sont déjà très mobilisés par ailleurs, comme par des aides à domicile. La Poste, notamment, s’est proposée pour accompagner ce déploiement et répondre à cet objectif.

Après ce repérage effectué, un opérateur (ESMS, Hôpital, CPTS ...) est désigné pour proposer dans les 15 jours une stratégie d’accompagnement pour toutes les personnes présentant un ou plusieurs facteurs de fragilités. L'opérateur peut organiser lui-même l'accompagnement ou en lien avec un autre opérateur sanitaire et médico – social.

Les coûts nécessaires au déploiement d’un tel programme sont bien inférieurs aux économies qui seront réalisées par la baisse des dépenses de santé associées. La Cour des Comptes estime qu’une année d’espérance de vie en bonne santé gagnée génère 1,5Mds€ d’économies à l’assurance maladie.