- Texte visé : Proposition de loi visant à faire du 16 mai une journée nationale en hommage aux victimes de la route, n° 1116
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République
I. – Après le mot :
« lesquelles »,
insérer les mots :
« la prévention et ».
II. – En conséquence, substituer aux mots :
« est abordée »
les mots :
« sont abordées ».
Amendement de précision.
Cette journée nationale en hommage aux victimes de la route doit permettre à l'Education nationale de sensibiliser les élèves non pas seulement à la sécurité routière mais également à la prévention.
La prévention viserait la consommation excessive d'alcool et la consommation de stupéfiants qui est de plus en plus importante.
En effet, « un accident mortel sur cinq implique un conducteur positif aux stupéfiants. Cette part passe à un accident sur trois, la nuit au cours des week-ends ». Or, « Les conducteurs contrôlés positifs aux stupéfiants dans les accidents mortels sont à 91 % des hommes, à 27 % âgés de 18 à 24 ans, à 30 % âgés de 25 à 34 ans et à 22 % âgés de 35 à 44 ans. »
Cette situation qui touche notre jeunesse est particulièrement inquiétante à l'heure où l'Office anti-stupéfiant (Ofast) a estimé dans son bilan de 2022 que la teneur en principe actif de la plupart des stupéfiants a augmenté.
La prévention routière devrait aussi porter sur la consommation de substances psychoactives détournées de leur usage habituel. Par exemple, la consommation détournée de protoxyde d'azote se multiplie et est à l'origine de plusieurs accidents.