- Texte visé : Proposition de loi visant à faire du 16 mai une journée nationale en hommage aux victimes de la route, n° 1116
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République
Après le mot :
« objectifs »,
insérer les mots :
« de lutte contre la délinquance et la criminalité routière ».
Cet amendement vise à encourager les services publics à lutter contre la délinquance et la criminalité routière.
La tranquillité et la sécurité de nos villes sont menacées par des comportements routiers dangereux, comportements souvent associés à un sentiment d'impunité et de lutte contre toute forme d'autorité. Le fait de laisser prospérer ces comportements est favorable à l'installation d'une criminalité préjudiciable à tous.
Une lutte plus ferme contre les rodéos urbains doit être menée. En avril 2024, selon un sondage CSA « 93 % des Français estiment que les sanctions pénales à l'encontre des auteurs de rodéos sauvages devraient être plus fortes ». Malgré les différentes politiques menées, les rodéos sauvages ne reculent pas sur notre territoire et ils sont particulièrement redoutés en été.
Cette politique de lutte contre la criminalité routière doit s'accompagner d'un rétablissement de l'autorité car les refus d'obtempérer routiers se multiplient. Chaque année, ce sont 25 700 délits de refus d'obtempérer routiers par an, soit 70 par jours. « Près d’un refus d’obtempérer routier sur cinq est un délit aggravé qui, dans neuf cas sur dix, met en danger d’autres usagers de la route. [Or] la part de ces délits aggravés est passée de 16 % en 2016, à 21 % en 2023. »