- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, adoptée par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, visant à renforcer la prévention et la lutte contre l’intensification et l’extension du risque incendie (n°1071)., n° 1225-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter cet article par les mots :
« à la préservation de la biodiversité, ».
Par cet amendement, nous souhaitons que la recherche appliquée sur la forêt et le bois concoure également à la préservation de la biodiversité.
Comme le rappelle le rapport de la mission d'information sur l'adaptation au changement climatique de la politique forestière et la restauration des milieux forestiers, les forêts sont un refuge de biodiversité. Rien qu'en Guyane, il y a 400 000 espèces animales et végétales. La Guyane représente à elle seule plus de 90 % de la biodiversité française et 13 % de la biodiversité mondiale sur un massif forestier de 7,5 millions d’hectares. Les forêts hexagonales quant à elles comprennent 73 espèces de mammifères, 120 espèces d’oiseaux forestiers, 30 000 espèces de champignons et bactéries, autant pour les insectes.
Il est nécessaire que la recherche sur la forêt et le bois intègre la question de la biodiversité, et ce d'autant plus qu'il y a des liens forts entre biodiversité, climat et forêts. En effet, les forêts sont un refuge de biodiversité et constituent un puits de carbone. Leur dépérissement et celui des espèces végétales s'y trouvant remet constitu un facteur d'aggravation du dérèglement climatique.