- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense (n°1033)., n° 1234-A0 rectifié
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la fin de la seconde phrase, substituer aux mots :
« entre 2025 et 2027 »
les mots :
« à compter de 2025 et le porter à 2,5 % du produit intérieur brut en 2030 ».
Cet amendement vise à rehausser l’effort national de défense à hauteur de 2,5% du produit intérieur brut (PIB).
Les dépenses militaires ont atteint en 2022, tous continents confondus, un nouveau sommet de 2 040 milliards d’euros environ, soit 2,2 % du PIB mondial, selon un rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm. Il s’agit, à l’échelle planétaire, de la huitième année consécutive de hausse pour les investissements dans les armées.
L’effort de défense à hauteur de 2% du PIB ne permettra pas à nos armées de remplir les objectifs ambitieux assignés par la loi de programmation militaire.
Aussi, à l’image du Royaume-Uni, qui a récemment pris la décision de consacrer 2,5% de son PIB à la défense dans les prochaines années, il est indispensable de se fixer un objectif de 2,5% pour pouvoir :
- Maintenir une capacité technologique et des programmes d’armements indépendants de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) et de l’Union européenne (UE) ;
- Disposer des équipements nécessaires à une présence militaire plus conséquente avec l’augmentation du nombre de porte-avions, de frégates, de Rafale ;
- Assurer une augmentation du nombre de militaires d’active et leur assurer une amélioration de leur qualité de vie.
Tel est l’objectif du présent amendement.