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Compléter l’alinéa 4 par les deux phrases suivantes :

« La supériorité opérationnelle de nos armées ne doit pas devenir dépendante de certaines technologies pour fonctionner. De profondes recherches et d’importantes consultations seront menées pour trouver l’optimum entre l’efficacité militaire en environnement dégradé et la résilience portée par la rusticité et la sobriété technologique. »

Cet amendement a pour objectif de parler de la résilience technologique dans le milieu militaire, et particulièrement en environnement dégradé, c’est-à-dire sur un théâtre d’opérations. Le président de la République a évoqué ce sujet lors de ses vœux aux Armées. La rusticité des technologies est indispensable à une armée mettant l’humain au centre de chaque prise de décision et faisant confiance à son professionnalisme et à son engagement.  Il est important d’avoir une réflexion sur les technologies rudimentaires afin de trouver un équilibre d’efficience entre technologie et absence de technologie. La guerre en Ukraine et beaucoup de guerres de la deuxième moitié du 20e siècle ont été menées et gagnées par des soldats qui avaient une parfaite connaissance de leur géographie et de la population, avaient du matériel suffisamment rustique pour qu’il soit réparable aisément, et dont les conditions météorologiques ne lui portaient pas préjudice. Les armées actuelles survalorisent la technologie, au plus grand plaisir des vendeurs d’armes, alors que la « basse technologie » permet au soldat une résilience importante en environnement dégradé, et ce d’autant plus lorsque l’on voit l’évolution des menaces sur l’infrastructure spatiale de télécommunication qui pourrait détruire des pans entiers de nos capacités opérationnelles et tactiques en théâtre d’opérations.