- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense (n°1033)., n° 1234-A0 rectifié
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter la seizième ligne de la dernière colonne du tableau à l’alinéa 37 par les mots :
« + systèmes de protection active ».
Dans le cadre d’un conflit face à des adversaires aux capacités similaires ou quasi similaires aux nôtres, les blindés français feraient face à des armements modernes, capables de les détruire. Nous le constatons en Ukraine, les pertes matérielles sont élevées, avec, à date, plus de de 1175 chars détruits côté Russe, et 306 côté Ukrainien selon le site de renseignement en source ouverte « Oryx ». La profusion des missiles modernes, des charges tandem et des obus APFSDS sur le champ de bataille diminue l’efficacité des systèmes de protection passive qui équipent actuellement nos blindés.
Pour traiter ces nouvelles menaces, nous devons équiper nos blindés de systèmes de protection active (APS). Une technologie souveraine existe : la DGA annonçait en janvier 2023 avoir conduit des tests d’un tel système de protection (Diamant) dans le cadre du projet de technologie de défense (PTD) Prometeus. Nous devons donc poursuivre nos efforts dans ce sens et, à terme, équiper les blindés de l’armée de Terre destinés à aller au contact avec ces systèmes.