- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de M. Frédéric Valletoux et plusieurs de ses collègues visant à améliorer l'accès aux soins par l'engagement territorial des professionnels (1175)., n° 1336-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les incitations mises en œuvre pour que chaque Français dispose d’un médecin référent.
Le médecin référent ou médecin traitant « tient à jour le dossier médical du patient, coordonne le parcours de soins et centralise les avis des autres soignants » comme le rappelle le site AMELI de l’Assurance Maladie : « Par ses fonctions de diagnostic, de conseil et d’orientation, il participe activement à la bonne utilisation du système de soins par ses patients dans le souci de délivrer des soins de qualité à un coût maîtrisé ». « Sa proximité avec le patient lui permet de jouer auprès de lui un rôle unique dans l’information sur la prévention, le dépistage, le suivi des maladies ainsi que l’éducation thérapeutique. »
Autant dire que le rôle du médecin traitant est crucial pour nos concitoyens. Pourtant aujourd’hui, 1/3 de Français a déclaré avoir déjà renoncé à consulter un médecin généraliste alors même qu’ils en avaient besoin. Les motifs invoqués sont des délais trop longs voire, dans 30% des cas, l’impossibilité d’accéder un médecin généraliste disponible.
C’est pourquoi, il convient de toute mettre en œuvre pour que chacun de nos compatriotes puissent disposer d’un médecin traitant. C’est une mesure de justice mais aussi de santé publique.