Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Timothée Houssin
Photo de monsieur le député Franck Allisio
Photo de madame la députée Bénédicte Auzanot
Photo de monsieur le député Philippe Ballard
Photo de monsieur le député Christophe Barthès
Photo de monsieur le député Romain Baubry
Photo de monsieur le député José Beaurain
Photo de monsieur le député Christophe Bentz
Photo de monsieur le député Pierrick Berteloot
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Photo de monsieur le député Emmanuel Blairy
Photo de madame la députée Sophie Blanc
Photo de monsieur le député Frédéric Boccaletti
Photo de madame la députée Pascale Bordes
Photo de monsieur le député Jorys Bovet
Photo de monsieur le député Jérôme Buisson
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Photo de monsieur le député Victor Catteau
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Photo de monsieur le député Roger Chudeau
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Photo de madame la députée Sandrine Dogor-Such
Photo de monsieur le député Nicolas Dragon
Photo de madame la députée Christine Engrand
Photo de monsieur le député Frédéric Falcon
Photo de monsieur le député Thibaut François
Photo de monsieur le député Thierry Frappé
Photo de madame la députée Stéphanie Galzy
Photo de monsieur le député Frank Giletti
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Photo de monsieur le député José Gonzalez
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Photo de monsieur le député Laurent Jacobelli
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Photo de madame la députée Lisette Pollet
Photo de monsieur le député Stéphane Rambaud
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Photo de madame la députée Anaïs Sabatini
Photo de monsieur le député Alexandre Sabatou
Photo de monsieur le député Emeric Salmon
Photo de monsieur le député Philippe Schreck
Photo de monsieur le député Emmanuel Taché de la Pagerie
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Tanguy
Photo de monsieur le député Michaël Taverne
Photo de monsieur le député Lionel Tivoli
Photo de monsieur le député Antoine Villedieu

L’article L. 321‑2 du code de la sécurité sociale est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, après le mot : « travail », sont insérés les mots : « donnant droit au versement d’indemnités journalières mentionnées à l’article L. 321‑1 » ;

2° Après le même alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« En cas d’interruption de travail ne donnant pas droit au versement d’indemnités journalières mentionnées à l’article L. 321‑1, l’assuré déclare le motif de son interruption de travail à la caisse primaire d’assurance maladie grâce à un service en ligne dédié mis à sa disposition par celle-ci, dans un délai déterminé, dans une limite de jours et sous les sanctions prévus par décret. » ;

3° À la fin du second alinéa, les mots : « à l’alinéa précédent » sont remplacés par les mots : « aux deux premiers alinéas ».

Exposé sommaire

Cet amendement a été proposé par les syndicats d’internes et d’étudiants en médecine (ANEMF, ISNARD-IMG et ReAGJIR).


Actuellement, obtenir un rendez-vous d’urgence avec un médecin généraliste nécessite en moyenne deux jours. Cependant, pour toute pathologie aiguë, même bénigne, une absence au travail ne peut être justifiée que par un arrêt de travail délivré le jour même par un professionnel de santé. Cette contrainte administrative exerce une pression considérable sur les patients et les médecins généralistes, étant donné la nécessité d’avoir une consultation médicale immédiate dans un environnement où l’accès aux soins devient de plus en plus difficile. Ce besoin est problématique, car il ne correspond pas à une véritable exigence médicale, la plupart des demandes étant liées à des infections virales bénignes qui ne requièrent pas d’expertise médicale spécifique.


L’initiative de la plateforme d’auto-déclaration « declare.ameli » mise en œuvre pendant la pandémie a prouvé qu’il était possible de remplacer, dans certains cas, la prescription médicale d’un arrêt de travail par une auto-déclaration en ligne. L’objectif de la mesure proposée est d’économiser du temps médical en permettant aux patients de déclarer eux-mêmes un arrêt de travail à leur caisse primaire d’assurance maladie par le biais d’une plateforme en ligne, sans donner droit à des indemnités journalières, à l’instar de la mesure similaire récemment mise en place au Portugal. La durée maximale de cet arrêt dépendrait du nombre de jours de carence de l’utilisateur. Pour éviter toute dérive, un quota maximum de jours d’arrêt accessibles via ce système serait déterminé par décret. Les frais de gestion seraient compensés par les économies réalisées grâce à la réduction des frais associés aux consultations médicales pour ce type de motif. Ce système supplémentaire viendrait compléter l’offre sans remplacer la possibilité pour un médecin de prescrire un arrêt de travail.