Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Delphine Batho
Photo de monsieur le député Yannick Favennec-Bécot
Photo de monsieur le député Damien Maudet
Photo de madame la députée Estelle Folest
Photo de monsieur le député Pierre Henriet
Photo de monsieur le député Loïc Kervran
Photo de madame la députée Béatrice Descamps
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Boris Vallaud

Au second alinéa de l’article L. 1110‑4‑1 du code de la santé publique, après les mots : « d’État », sont insérés les mots : « participent et »

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe de travail transpartisan sur les déserts médicaux rétablit l’obligation de permanence des soins.
 
Depuis la suppression de cette obligation, il est observé une dégradation de l’accès aux soins. Le principe du volontariat n’est en effet pas suffisant pour répondre à la demande de soins exprimée par la population sur le territoire. Le Conseil national de l’Ordre des médecins parle même de « désengagement des médecins libéraux ». Ainsi, seuls 38,1 % des médecins ont participé à la permanence des soins ambulatoires en 2019, ce chiffre baissant au fil des ans. Ce constat est particulièrement criant dans les déserts médicaux.
 
La dégradation de l’accès aux soins en ville a des conséquences dramatiques sur l’hôpital, et notamment sur les services d’urgence, avec un quasi-doublement des passages aux urgences en 10 ans, comme le relève la DREES. Or, selon la Cour des comptes, « environ un patient sur cinq qui recourt aux services d’urgence des établissements de santé aurait pu, sinon dû, être pris en charge par un médecin de ville ».