Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

À la fin de l’alinéa 3, substituer aux mots : 

« et 415 »

les mots : 

« 415, 421 et 422 »

Exposé sommaire

L’article 13 modifie les cas concernés par l’intéressement à une fraude. Dans sa rédaction initiale, l’article 399 stipule que les personnes intéressées par un délit de contrebande ou à un délit d’importation ou d’exportation sans déclaration sont notamment passibles des mêmes peines que les auteurs de l’infraction.

La rédaction proposée dans ce projet de loi restreint les cas aux articles 414, 414‑2 et 415 qui concernent uniquement les délits douaniers, et pas la contrebande. Or les trafics d’animaux relèvent principalement de la contrebande et sont concernés par les articles 421 et 422. Ne plus les inclure dans l’article 399 revient donc à dédouaner les personnes intéressées par le trafic d’animaux.

Au contraire, toutes les peines doivent être maintenues pour les personnes qui se rendent coupables de trafics d’animaux, qui a des conséquences dramatiques pour la conservation des espèces menacées mais aussi pour la biodiversité mondiale. En effet, le trafic d’animaux est souvent considéré comme le 3e plus gros négoce illégal mondial, derrière la drogue et les armes, auquel il est associé. 

Cet amendement vise donc à réintégrer les trafics d’animaux dans l’article 399 qui prévoit les peines à l’encontre des personnes intéressées par une fraude. Il se positionne par ailleurs en complément et repli de celui déposé par notre groupe, avec Sandra Regol, à propos de l’interdiction d’importer des trophées de chasse de spécimen de certaines espèces inscrites au Règlement (CE) n° 338/9.