- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, adoptée par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs de « zéro artificialisation nette » au cœur des territoires (n°958)., n° 1359-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Les acteurs privés peuvent financer des opérations de renaturation.
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport relatif à la mise en place de mécanisme de financement d’opérations de renaturation par les acteurs privés qui peuvent être utilisées, dans un second temps et sur le même bassin de vie, pour limiter l’impact d’une opération d’aménagement sur l’artificialisation des sols. Cette réflexion doit être menée avec l’ensemble des représentations professionnelles concernées.
En plaçant les acteurs privés dans une démarche gagnante en matière de renaturation, il est probable qu’une dynamique de marché s’engage et accélère le processus d’artificialisation- désartificialisation. En effet, si en finançant la renaturation d’une parcelle artificialisée, un opérateur peut se présente ensuite avec un bonus ZAN sur un territoire donné dans le cadre d’une demande d’autorisation d’urbanisme, le cercle pourrait devenir vertueux. En effet, les mécanismes d’équilibrage se feraient en temps réel sans attendre les révisions en cascade de documents de planification.