Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
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Photo de madame la députée Marie Pochon
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Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian

I. – Au début, ajouter l’alinéa suivant :

« I A. – À la première phrase du premier alinéa de l’article L. 3314‑5 du code du travail, les mots : « , proportionnelle à la durée de présence dans l’entreprise au cours de l’exercice » sont supprimés. »

II. – En conséquence, compléter cet article par les quatre alinéas suivants :

« II. – Le même article L. 3314‑5 du même code est complété par des 4° à 6° ainsi rédigés : 

« 4° Les périodes de congé de proche aidant prévues à l’article L. 3142‑16 du présent code ;

« 5° Les périodes de congé de présence parentale prévues à l’article L. 1225‑62 ;

« 6° Les périodes de congé de solidarité familiale prévues à l’article L. 3142‑6. »

 

Exposé sommaire

Amendement de repli.

Par cet amendement, le Groupe Écologiste propose de prendre en compte plusieurs situations spécifiques dans les accords d’intéressement, concernant notamment les congés de proche aidant, de présence parentale ainsi que les congés de solidarité familiale.  

Il propose également, inspiré d’un amendement déposé par le groupe La France Insoumise-NUPES, de supprimer la possibilité d’indexer l’intéressement au temps de présence dans l’entreprise sur un exercice. Il ôte, par repli, le critère du salaire.

Nous partons, en effet, du principe qu’une répartition juste de l’intéressement de l’entreprise doit également se faire au regard du taux particulièrement élevé, 82%, de temps partiel chez les femmes salariées dont une frange significative concerne des temps partiels subis par les salariées. Le critère de temps de présence vient alors ici accentuer ces inégalités.

De plus, conformément à l’article 14 adopté par l’Accord National Interprofessionnel sur le partage de la valeur, le Groupe Écologiste propose également que ces accords d’intéressement prennent en compte les situations impliquant une absence pour motif de soins à des proches particulièrement vulnérables, puisque l’article L3314-5 ouvre déjà  la possibilité de prendre en compte des absences pour motif parental.

Tel est l’objet du présent amendement.