Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de madame la députée Nadège Abomangoli
Photo de monsieur le député Laurent Alexandre
Photo de monsieur le député Gabriel Amard
Photo de madame la députée Ségolène Amiot
Photo de madame la députée Farida Amrani
Photo de monsieur le député Rodrigo Arenas
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Photo de monsieur le député Damien Maudet
Photo de madame la députée Marianne Maximi
Photo de madame la députée Manon Meunier
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Photo de monsieur le député Thomas Portes
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de monsieur le député Sébastien Rome
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de monsieur le député Aurélien Saintoul
Photo de monsieur le député Michel Sala
Photo de madame la députée Danielle Simonnet
Photo de madame la députée Ersilia Soudais
Photo de madame la députée Anne Stambach-Terrenoir
Photo de madame la députée Andrée Taurinya
Photo de monsieur le député Matthias Tavel
Photo de madame la députée Aurélie Trouvé
Photo de monsieur le député Paul Vannier
Photo de monsieur le député Léo Walter

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

"Par cet amendement, les député·es du groupe parlementaire LFI-NUPES souhaitent supprimer l'article 15 du projet de loi qui prévoit un transfert des compétences civiles du juge des libertés et de la détention.

Ce nouveau transfert de compétence répond à ce qui pourrait être le leitmotiv de ce texte : l’adoption d’une logique purement gestionnaire qui colmate sans les régler en profondeur les difficultés de la justice judiciaire.

Certes, sur le moment les services surchargés seront soulagés avec ce transfert de compétence, mais cela témoigne du manque de réflexion systémique (que réclame pourtant le comité Sauvé) sur les causes du défaut d’attractivité du juge des libertés et de la détention, et de la perte de sens.

Comme le dénoncent l'ensemble des syndicats de magistrats, il y avait une cohérence à confier au même juge le contentieux de l’enfermement. D’autant que ce juge a des garanties d’indépendance, acquises de haute lutte en 2016 et attendue depuis 15 ans. Il s’agit d’un véritable recul et d'un retour en arrière de confier ce contentieux à des juges non spécialisés, (parfois sortant d’école).

Dans l’exposé des motifs, le gouvernement explique prendre acte du volume d’affaires croissant traitées par le JLD, alors même que ce même projet de loi dans sa partie pénale les met à contribution sur de nouvelles procédures, telle que celle permettant d'activer à distance les appareils connectés ... Il en est de même dans le projet de loi immigration pour l'heure suspendu. Le ministère de la justice a lui-même chargé les JLD au fil des ans et des réformes comme magistrat alibi dans la mise en œuvre d’une justice de plus en plus “sécuritaire”.

"