Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Mereana Reid Arbelot
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc
Photo de monsieur le député Jiovanny William
Photo de monsieur le député Jean-Victor Castor
Photo de monsieur le député Davy Rimane
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Steve Chailloux
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de madame la députée Emeline K/Bidi
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Tematai Le Gayic
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel

I. – Après l’alinéa 3, insérer les deux alinéas suivants :

« 1° bis Après le deuxième alinéa du même article 14, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Tout magistrat nommé dans un département ou une région d’outre-mer suit, avant son installation ou dans les six mois qui suivent son installation, une formation spécifique à l’histoire, à la langue et à la culture de ces territoires. Un décret en Conseil d’État en définit le contenu, après consultation préalable des collectivités concernées. »

II. – En conséquence, supprimer l’alinéa 4.

 

Exposé sommaire

Certaines formations à destination des magistrats judiciaires souhaitant exercer en outre-mer existent. En revanche, celles-ci sont facultatives et il s’agirait de peaufiner et d’institutionnaliser leur existence et leur contenu. Dans son récent Avis sur l’accès au droit et à la justice dans les outre-mer, la Commission consultative des droits de l’homme (CNCDH) présente les initiatives existantes (mise en place d’un référent des outre-mer à l’ENM, journées d’accueil pour les primo-arrivants en outre-mer, présentation des postes dans les outre-mer dans le cadre de la formation initiale à l’ENM) et encourage leur pérennisation.
 
A ce sujet, voici le constat formulé par la CNCDH : « afin d’assurer un fonctionnement de qualité de la justice ultramarine, il est impératif de tenir compte de l’ensemble de ces spécificités, y compris de la diversité institutionnelle des territoires qui, si elle est un facteur indéniable de complexité juridique pour les justiciables, l’est également pour les magistrats et auxiliaires de justice, requérant de leur part un surcroît de travail de mise à jour. De plus, la connaissance des cultures locales peut s’avérer cruciale pour gérer les contentieux, notamment en matière familiale ou pénale. Le constat ainsi dressé est d’autant plus préoccupant que très peu de magistrats (ou avocats) exerçant dans les Outre-mer seraient ultramarins et directement issus de ces cultures. »