Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de monsieur le député Vincent Rolland
Photo de madame la députée Justine Gruet
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de monsieur le député Hubert Brigand
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Francis Dubois
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Jean-Louis Thiériot
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Taite
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Victor Habert-Dassault

À la fin de l’intitulé du chapitre V , substituer aux mots :

« d’industries vertes »,

le mot :

« industrielle ».

Exposé sommaire

L’adjectif « vert » est utilisé de manière répétitive et superfétatoire au sein de ce Projet de loi. 

Cet amendement vise à mettre fin à cette utilisation abusive. 

La production d’énergie électrique en France est la plus décarbonée de tous les pays industrialisés. 

La relocalisation de la production industrielle sur notre sol est un bon moyen de réduire l’impact écologique et carbonne de notre consommation de biens.

Sur les douze derniers mois, l’empreinte carbonne moyenne d’un killowattheure produit en France a été de 32g de CO2. 

Sur la même période, ce coût a été de 197g au Royaume-Uni, de 331g en Allemagne, de 698g en Pologne. 


Dans ce contexte, l’utilisation systématique de l’adjectif «vert» comme une sorte de label apparait contre-productif : la réindustrialisation est « verte » en elle-même, en cela que tout bien produit et consommé en France polluera beaucoup moins qu’un bien produit à l’autre bout du monde, importé puis consommé en France.

Tel est le sens de cet amendement.