- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relatif à l’industrie verte (n°1443 rectifié)., n° 1512-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la fin de l’intitulé du chapitre V , substituer aux mots :
« d’industries vertes »,
le mot :
« industrielle ».
L’adjectif « vert » est utilisé de manière répétitive et superfétatoire au sein de ce Projet de loi.
Cet amendement vise à mettre fin à cette utilisation abusive.
La production d’énergie électrique en France est la plus décarbonée de tous les pays industrialisés.
La relocalisation de la production industrielle sur notre sol est un bon moyen de réduire l’impact écologique et carbonne de notre consommation de biens.
Sur les douze derniers mois, l’empreinte carbonne moyenne d’un killowattheure produit en France a été de 32g de CO2.
Sur la même période, ce coût a été de 197g au Royaume-Uni, de 331g en Allemagne, de 698g en Pologne.
Dans ce contexte, l’utilisation systématique de l’adjectif «vert» comme une sorte de label apparait contre-productif : la réindustrialisation est « verte » en elle-même, en cela que tout bien produit et consommé en France polluera beaucoup moins qu’un bien produit à l’autre bout du monde, importé puis consommé en France.
Tel est le sens de cet amendement.