- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de résolution européenne de M. Pieyre-Alexandre Anglade et Mme Julie Laernoes relative aux suites de la conférence sur l’avenir de l’Europe (n°1357)., n° 1526-A0
- Stade de lecture : Lecture unique
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Après l’alinéa 13, insérer l’alinéa suivant :
« Considérant que la construction actuelle du projet européen a conduit à une concurrence économique sauvage entre ses États membres, que la crise de la dette a démontré une adhésion délétère de la construction européenne aux politiques les plus austéritaires, que l’Union européenne a échoué à agir concrètement pour l’amélioration des conditions d’existence et de travail des citoyens européens ; ».
Par cet amendement le groupe parlementaire LFI-NUPES, souhaite insérer un nouvel alinéa après l’alinéa 13, qui exprime ce qui suit : “Considérant que la construction actuelle du projet européen a conduit à une concurrence économique sauvage entre ses États membres, que la crise de la dette a démontré une adhésion délétère de la construction européenne aux politiques les plus austéritaires, que l’Union Européenne a échoué à agir concrètement pour l’amélioration des conditions d’existence et de travail des citoyens européens.”
Ce texte n’évoque à aucun moment les conséquences dramatiques des politiques économiques européennes imposées aux États membres. Jusqu’à maintenant l’Union européenne a été le bras armé des pires politiques austéritaires de destruction des services publics et de mise en concurrence généralisée des travailleurs. L’exemple de la Grèce contrainte à brader des secteurs essentiels de son économie lors de la crise de la dette en est un exemple criant dont aucune leçon n’a été tirée.
L’Union européenne a négocié de nouveaux accords de libre-échange qui, en plus de mettre à mal toute ambition d’une politique écologique, conduisent à une destruction des capacités productives européennes et à l’appauvrissement des travailleurs européens.
Refuser d’agir pour mettre fin à ces politiques délétères ne permettra en rien la mise en place d’une politique écologique européenne.