Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
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Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

À la fin de l’alinéa 17, substituer au mot : 

« sociale »

le mot : 

« psychosociale ».

 

Exposé sommaire

Cet amendement propose d’intégrer pleinement la question de la santé psychique des demandeurs et demandeuses d’emploi dans leurs parcours d’accompagnement. 


Outre les difficultés liées à leur perte de revenus, l’expérience du chômage impacte négativement la santé mentale des personnes en recherche d’emploi. Perte de confiance en soi, isolement ou encore stigmate social sont nombres d’obstacles à franchir pour les demandeurs d’emploi.  


Une étude menée en 2009 par des chercheurs en sciences sociales révélait que le nombre moyen de personnes déclarant souffrir d’un trouble psychologique était de 34% chez les chômeurs contre 16% pour les personnes en emploi. Cette même étude expliquait que la santé mentale des demandeurs d’emploi se dégradait à mesure que leur période de chômage se prolongeait. Plus récemment, en 2016, une étude de la Fondation Jean Jaurès pointait que 30 % des demandeurs d’emploi songeaient sérieusement à mettre fin à leurs jours, contre 19 % des actifs en poste. 


Afin de ne pas enfermer les demandeurs et demandeuses d’emploi dans le cercle vicieux de l’isolement et du mal être, il est nécessaire de faire de la santé mentale un enjeu clé de la protection et de l’insertion sociale des personnes.