Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

I. – À la première phrase de l’alinéa 21, substituer au montant :

« 75 000 euros »

le montant :

« 10 000 000 euros ».

II. – En conséquence, à la même phrase du même alinéa, substituer au taux :

« 1 % »

le taux :

« 2 % ».

III. – En conséquence, à la seconde phrase dudit alinéa, substituer au montant :

« 150 000 euros »

le montant :

« 20 000 000 euros ».

IV. – En conséquence, à la même phrase du même alinéa, substituer au taux :

« 2 % »

le taux :

« 4 % ».

Exposé sommaire

Le présent amendement vise à aligner le dispositif de sanction sur la réalité économique du secteur.

Selon le rapport Sénatorial, « Porno : l’enfer du décor », les revenus de l’industrie pornographique sont considérables : l’une des estimations mentionnées indique que les revenus du porno s’élèvent à 140 milliards de dollars par an. Or, la plupart des sites pornographiques ne sont pas domiciliés en France et ne paient pas d’impôts. Dans ces conditions, il est difficile d’estimer avec précision leurs revenus, et donc d’appliquer la sanction prévue à hauteur de 1% du chiffre d’affaires dans le cas où ils n’auraient pas de mécanisme de vérification de l’âge de leurs utilisateurs.

Nous proposons donc de rehausser le barème maximal de 75 000 euros pour mieux le proportionner à la réalité économique du secteur et de l’aligner avec l’esprit du régime de sanctions prévu par le RGPD à l’article 7 de la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles.

En dépit de cette proposition d’amélioration, le groupe écologiste tient à rappeler son inquiétude vis-à-vis du référentiel, des systèmes de vérification de l’âge en général et du dispositif de protection des mineurs du titre I qui ne semblent pas optimaux et comportent un certain nombre de risques.