Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

À la fin de l’alinéa 2, substituer aux mots :

« Est assimilé à l’infraction mentionnée au présent alinéa et puni des mêmes peines le fait de publier, par quelque voie que ce soit, un contenu visuel ou sonore généré par un traitement algorithmique et reproduisant l’image ou les paroles d’une personne, sans son consentement, s’il n’apparaît pas à l’évidence qu’il s’agit d’un contenu généré algorithmiquement ou s’il n’en est pas expressément fait mention » ;

les mots :

« Le montage prévu est notamment caractérisé par tout contenu visuel ou sonore généré par un traitement algorithmique et reproduisant l’image ou les paroles d’une personne ».

Exposé sommaire

Cet amendement
vise à pallier une imprécision du texte
L’article 4 bis, introduit par le Gouvernement lors de l’examen du projet de loi par
le Sénat, prévoit l’i ntégration des « deepfakes » à la pénalisation des montages
malveillants prévue par l'article 226 8 du code pénal
Cette intégration passe par une assimilation, qui se distingue des dispositions
interprétatives en ce que la loi telle qu’adoptée ne serait pas rétroactive
(contrairement à u ne disposition interprétative
Cela pourrait aboutir à
ce que, du fait de la non rétroactivité de cette disposition,
les « deepfakes », telles que condamnées par la jurisprudence au titre de l’article
226 8 du code pénal, ne puissent plus l’être pour cel les d’entre elles réalisées en
amont de la promulgation d u présent projet de loi
C’est pourquoi les auteurs
souhaitent apporter une précision à cet article afin que
la mesure prévue soit interprétative , dans un souci de sécurité juridique et
d’intelligibilité de la loi.

Amendement travaillé avec le CNB