- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2024, n° 1680
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
I. – À l’avant-dernière ligne de la seconde colonne du tableau de l’alinéa 42, substituer au montant :
« 25 »
le montant :
« 30 ».
II. – En conséquence, à la dernière ligne de la même colonne du même tableau, substituer au montant :
« 30 »
le montant :
« 40 ».
Le signal prix est un élément incitatif des comportements de sobriété. En ce sens, le renforcement de la taxe sur la masse en ordre de marche, selon un barème progressif, contribuera à encourager la construction et l’achat de véhicules plus légers, moins émetteurs et moins consommateurs de ressources. Des véhicules plus sobres seront, en effet, incontournables pour atteindre les objectifs de la transition écologique et énergétique.
Alors que la masse moyenne des véhicules particuliers neufs vendus en 2022 s’élevait à 1233 kilogrammes, cette dernière devrait atteindre 1549 kilogrammes en 2050 selon les projections tendancielles de l’Agence de la transition écologique (ADEME). De sorte qu’il est crucial d’agir dès maintenant pour soutenir des voitures plus sobres.
C’est une question de sobriété énergétique, mais aussi d’économies de ressources et de métaux rares. Dans ce contexte, il est proposé de rehausser le tarif marginal de la taxe sur la masse en ordre de marche pour les véhicules les plus lourds, c’est-à-dire ceux dépassant 2 tonnes, afin d’orienter les choix des consommateurs vers les véhicules les plus sobres.