Fabrication de la liasse

Amendement n°I-2502

Déposé le jeudi 12 octobre 2023
En traitement
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
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Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
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Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

Au IV de l’article L. 253‑8-2 du code rural et de la pêche maritime, le taux : « 3,5 % » est remplacé par le taux : « 7 % ».

Exposé sommaire

Les produits phytopharmaceutiques sont responsables de la pollution des sols, des eaux et de l’air. Les agriculteur·trices, s’ils utilisent les produits phytopharmaceutiques, ne sont pas responsables de leur production. Ils ne doivent pas payer à elles et eux seul·es le coût des changements nécessaires. 

La taxe sur les produits phytopharmaceutiques responsabilise les producteurs en taxant aujourd’hui à hauteur de 0,9 % du total des ventes, hors TVA, de produits phytopharmaceutiques réalisées sur une année. Cela rapporte un peu plus de 4 millions d’euros, pourtant le chiffre d’affaires des fabricants de pesticides a augmenté de plus de 30 % en 2022, le chiffre d’affaires annuel s’élevant à environ 2,5 milliards d’euros.

Force est de constater également que ce taux de 0,9 % ne correspond pas au plafond de la taxe qui est aujourd’hui fixé à 3,5 %. Cet écart inexplicable est une perte importante pour la lutte contre les pollutions de l’ordre de 12 millions d’euros.

Cet amendement du groupe Écologiste - NUPES appelle à ce que le plafond de la taxe sur les produits phytopharmaceutiques soit rehaussé à hauteur de 7 % afin d’envisager de dégager 32,5 millions d’euros de recettes.