Fabrication de la liasse

Amendement n°I-CF1968

Déposé le jeudi 5 octobre 2023
Discuté
Adopté
(mercredi 11 octobre 2023)
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

À l’alinéa 10, substituer au mot :

« deux », 

le mot :

 « cinq ». 

Exposé sommaire

Cet amendement propose d’étendre la durée minimum d’exercice sur le territoire national pour les investissements verts éligibles au crédit d’impôt au titre des investissements verts. 


La stratégie industrie verte du gouvernement, dans laquelle s’inscrit ce dispositif fiscal, a deux objectifs : décarboner l’industrie existante et favoriser l’implantation d’industries “vertes” sur le territoire national pour retrouver une place dans la compétition internationale.  


Si nous regrettons que le dispositif fiscal proposé vise plus la réindustrialisation - avec l’implantation de filières décarbonées compétitives - que la transition écologique de notre parc industriel, nous soutenons néanmoins la construction de ces filières sur le territoire national, facteur d’emplois et d'innovation. 


En effet, nous partageons l’objectif de souveraineté industrielle, même si la réindustrialisation ne devrait pas seulement être la “gigafactory” décidée d’en haut, dont le territoire serait seulement un paysage. Mais il ne faudrait pas que ces industries qui bénéficient d’un crédit d’impôt au titre des investissements verts délocalisent leurs activités dans des pays où les coûts de production et la main d'œuvre sont moins élevés. 


Afin de contenir le risque de délocalisation et favoriser des filières vertes dans nos territoires, nous proposons que les entreprises ne puissent pas procéder, durant cinq ans, à leur transfert hors du territoire national.