- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2024, n° 1680
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Mission visée : Enseignement scolaire
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Enseignement scolaire public du premier degré | 0 | 0 |
Enseignement scolaire public du second degré | 0 | 0 |
Vie de l'élève | 130 000 000 | 0 |
Enseignement privé du premier et du second degrés | 0 | 130 000 000 |
Soutien de la politique de l'éducation nationale | 0 | 0 |
Enseignement technique agricole | 0 | 0 |
TOTAUX | 130 000 000 | 130 000 000 |
SOLDE | 0 |
Par cet amendement, nous proposons d’augmenter le nombre d’accompagnants d’enfants en situation de handicap (AESH).
La promesse d’inclusion n’est pas tenue, faute de personnels d’accompagnement en nombre suffisant. De nombreux enfants ne bénéficient pas de l’accompagnement dont ils ont besoin, indiqué sur leur notification de la MDPH. Certains enfants qui devraient être accompagnés à temps plein doivent partager une AESH, voire ne pas en avoir du tout. Cette situation est pénalisante pour les enfants eux-mêmes mais aussi pour les autres enfants de leur classe et rend très difficile les conditions de travail des enseignants qui doivent faire face à des difficultés sans bénéficier d’aucun soutien.
Les 4000 postes créés à la rentrée 2023 ne sont pas suffisants pour satisfaire les besoins existants. Les 3000 ETP prévus à la rentrée 2024 ne suffiront pas également. Nous proposons de doubler les ETP d’AESH en demandant la création de 3000 ETP supplémentaires
Pour respecter les règles de recevabilité financière, nous proposons nous proposons un transfert de crédits à hauteur de transférer à hauteur de 130 millions d’euros (en AE et en CP) de l’action 09 « Fonctionnement des établissements » du programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés » vers l’action 03 « Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap » du programme 230 « Vie de l’élève ». Nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.