Fabrication de la liasse

Amendement n°II-1651

Déposé le vendredi 27 octobre 2023
A discuter
Photo de monsieur le député Romain Baubry
Photo de madame la députée Pascale Bordes
Photo de madame la députée Edwige Diaz
Photo de monsieur le député Yoann Gillet
Photo de monsieur le député Jordan Guitton
Photo de monsieur le député Timothée Houssin
Photo de madame la députée Gisèle Lelouis
Photo de madame la députée Marie-France Lorho
Photo de monsieur le député Thomas Ménagé
Photo de monsieur le député Stéphane Rambaud
Photo de madame la députée Béatrice Roullaud
Photo de monsieur le député Philippe Schreck
Photo de monsieur le député Franck Allisio
Photo de monsieur le député Frédéric Cabrolier
Photo de monsieur le député Jocelyn Dessigny
Photo de madame la députée Géraldine Grangier
Photo de monsieur le député Philippe Lottiaux
Photo de monsieur le député Bryan Masson
Photo de monsieur le député Kévin Mauvieux
Photo de madame la députée Mathilde Paris
Photo de monsieur le député Alexandre Sabatou
Photo de monsieur le député Emeric Salmon
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Tanguy

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Police nationale3 000 0000
Gendarmerie nationale3 000 0000
Sécurité et éducation routières09 000 000
Sécurité civile3 000 0000
TOTAUX9 000 0009 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Le présent amendement vise à permettre la construction de structures habilitées pour accueillir des membres des forces de l'ordre et les sapeurs-pompiers, souffrant de blessures physiques ou d'un traumatisme psychologique du fait de leur mission

Situées en espace naturel, ces structures inciteraient à la déconnexion, en contraste avec les rendez-vous avec des psychologues qui s’effectuent souvent au sein même du commissariat par exemple. Équipées de matériel sportif, aménagées dans l’intérêt de favoriser l’échange, ces structures permettront aux agents une rééducation physique et une meilleure gestion du stress. L’objectif principal de la création de ces structures est de lutter contre les suicides chez les forces de l’ordre et sapeurs-pompiers. Mais elle permettra également une meilleure cohésion, un regain de vocation, un retour en activité progressif pour les agents en incapacité de travail...

Les policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers en activité, qui ont subi des blessures physiques ou sont en état de souffrance peuvent être stigmatisés par leur hiérarchie et n'osent souvent pas se tourner vers des professionnels de santé.
La création d'une structure leur permettant de sortir du contexte professionnel en toute discrétion et de leur propre initiative permettrait une meilleure prise en charge de ces agents souffrants.
Cela permettrait d'optimiser la période de convalescence, pour les agents se trouvant en situation d'arrêt maladie, en leur faisant acquérir de nouvelles compétences, en évitant l'isolement de la personne et en les maintenant dans un cadre sain. Ces structures ont des vocations préventives qui visent à empêcher les suicides.
S'agissant de la police nationale et de la gendarmerie nationale, ces structures sont en adéquation avec l'article R.434-6 du code de la sécurité intérieure qui dispose que "le supérieur hiérarchique veille en permanence à la préservation de l'intégrité physique de ses subordonnés. Il veille aussi à leur santé physique et mentale. Il s'assure de la bonne condition de ses subordonnés."

Le présent amendement prévoit d’abonder les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de trois millions d'euros pour l’action n°06 : "Commandement, ressources humaines et logistique" du programme n° 176: "Police nationale" , du même montant pour l'action n°04 : "Commandement, ressources humaines et logistique" du programme n°152 : "Gendarmerie nationale", du même montant pour l'action n°13 : "Soutien aux acteurs de la sécurité civile" du programme n°161 : "Sécurité civile" et, pour les besoins de la recevabilité financière, de minorer de la somme de ces trois montants les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, pour l’action n°02 : "Démarches interministérielles et communication" du programme n° 207: "Sécurité et éducation routières". En cas d’adoption de l’amendement, il est demandé au Gouvernement de lever cette dernière compensation.