- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2024, n° 1680
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Mission visée : Cohésion des territoires
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
À compter de la publication de la présente loi, la contribution de l’État au financement des projets soutenus par l’Agence nationale de la rénovation urbaine dans le cadre du nouveau programme national de renouvellement urbain est conditionnée au respect des quotas de logements établie par la loi n° 2000‑1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains.
Les modalités d’application de l’alinéa précédent sont définies par décret en Conseil d’État.
L’État contribue à 50 millions d’euros à l’ANRU cette année, soit 35 millions supplémentaires par rapport au budget de l’année passée. Si le NPNRU vise à désenclaver les quartiers prioritaires et a pour objectif principal la mixité sociale, c’est également l’objectif de la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU), adoptée en 2000. Cette loi oblige certaines communes à un pourcentage minimum de logements sociaux en fonction de leur taille. Si la majorité des villes conventionnées par l’ANRU respectent cette loi, force est de constater que ce n’est pas le cas de toutes, tant dans le cadre du PNRU par le passé que du NPNRU aujourd’hui. Cela représente actuellement un nombre non négligeable de villes conventionnées. Au vu de la dépense que cela représente, il semble donc légitime de conditionner le concours financier de l’État au respect par les communes concernées par des projets ANRU de la loi SRU.