- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2024, n° 1680
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Mission visée : Défense
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Environnement et prospective de la politique de défense | 0 | 0 |
Préparation et emploi des forces | 50 000 | 0 |
Soutien de la politique de la défense | 0 | 0 |
Équipement des forces | 0 | 50 000 |
TOTAUX | 50 000 | 50 000 |
SOLDE | 0 |
Cet amendement est un amendement d’appel. Il vise à interpeler le Gouvernement sur la nécessité de renforcer les moyens civils relatifs aux évacuations sanitaires (EVASAN) dans les départements et régions d’Outre-mer afin de limiter la pression résultant des EVASAN pour les personnels, matériels et vecteurs des forces de souveraineté. Dans les collectivités d’Outre-mer, les autorités civiles doivent se réapproprier pleinement la compétence EVASAN qui leur revient en droit afin d’obérer le moins possible les capacités opérationnelles des Armées. Votre rapporteur a pu constater en Polynésie française que réquisitions et demandes de concours fréquentes des forces de souveraineté dans le cadre des EVASAN peuvent entraîner une sur-sollicitation des forces, des soutiens et des matériels. Si le rythme anormalement élevé d’EVASAN réalisés par les FAPF en lieu et place des autorités civiles a légèrement diminué depuis la crise de la covid-19, il se maintenait à un niveau supérieur à celui d’avant-Covid lors du déplacement du rapporteur en Polynésie française en juin 2023.
À cette fin, il est proposé de prélever 50 000 euros sur l’action 9 « Engagement et combat » du programme 146 « Équipement des forces » et de les verser sur les crédits de la sous-action 05.85 « Fonction santé » de l’action 5 « Logistique et soutien interarmées » du programme 178 « Préparation et emploi des forces ».
La diminution des crédits du programme 146 vise à rendre l’amendement conforme aux règles de recevabilité financière prévues par l’article 40 de la Constitution. L’auteur de l’amendement espère que le Gouvernement reprendra cette mesure et lèvera ce gage.