Fabrication de la liasse

Amendement n°II-3516

Déposé le jeudi 2 novembre 2023
A discuter
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt00
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation20 000 0000
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture00
Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)020 000 000
Soutien aux associations de protection animale et aux refuges00
TOTAUX20 000 00020 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

L’inspection sanitaire dans les établissements du secteur alimentaire stagne dans le PLF2024 par rapport au PLF 2023 : 6 729 000 € en AE et 6 597 600 € en CP.

Or la presse s'est récemment faite l'écho de témoignages et d'alertes concernant la maltraitance animale dans les élevages. En outre, en mai dernier, la justice a condamné l’Etat à verser la somme de 4 500 euros à l’association L214, dont 3 000 euros pour « préjudice moral lié à la faute de l’Etat dans l’insuffisance de ses contrôles de la réglementation relative à la protection animale par l’abattoir d’Arsac », suite à la diffusion par l'association d'une vidéo d'alerte révélant les conditions catastrophiques d'abattage d'agneaux.

Ces pratiques son absolument inacceptables et l'Etat doit prendre ses responsabilités pour y mettre fin. Le groupe écologiste demande un renforcement des surveillances des abattoirs afin d'améliorer le bien-être animal et lutter fortement la maltraitance.

Afin de garantir la recevabilité financière des amendements, il est proposé les mouvements de crédits suivants :

- Il abonde de 20 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement l'action 02 "Santé et protection des animaux" du programme 206 "Sécurité et qualité sanitaire de l'alimentation".
- Il minore de 20 millions d'euros en autorisations d'engagement et en crédits de paiement l’action 01 "Allègements de cotisations et contributions sociales du programme" 381 "Allègements du coût du travail en agriculture TODE-AG".

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est cependant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, les auteurs de cet amendement appelant le Gouvernement à lever le gage.