- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2024, n° 1680
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Mission visée : Solidarité, insertion et égalité des chances
Après l’alinéa 1485, insérer les deux alinéas suivants :
« Résorber la précarité alimentaire
« Part des personnes bénéficiaires de l’aide alimentaire qui le sont toujours après 1 an. »
Par cet amendement, les député.es membres du groupe LFI-Nupes réaffirme la lutte contre la précarité alimentaire comme priorité de nos politiques publiques d'inclusion sociale.
L’accès à une alimentation suffisante et adéquate est un droit fondamental reconnu par la Déclaration universelle des droits de l’homme. Le gouvernement a donc la responsabilité d’en garantir la satisfaction à tous les citoyens, tout particulièrement à nos concitoyens fragiles. C’est d’ailleurs l’un des Objectifs de développement durable fixés par les Nations unies pour 2030, à travers l’objectif “Faim zéro” :
C’est un enjeu de cohésion et de stabilité sociales, mais aussi une question de santé publique puisque la sous- ou la mal-alimentation peuvent avoir des conséquences graves sur la santé, en particulier des plus jeunes. Réduire la précarité alimentaire contribue à améliorer la santé globale de la population.
C’est pourquoi l’action publique doit se doter d’un objectif résolu de résorption de la précarité alimentaire dans le pays, qui pourra être évalué par la part des personnes bénéficiaires de l’aide alimentaire qui le sont toujours après un an.