- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2024, n° 1680
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires sociales
- Mission visée : Santé
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins | 0 | 5 000 000 |
Protection maladie | 0 | 0 |
Compensation à la Sécurité sociale du coût des dons de vaccins à des pays tiers et reversement des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR) | 0 | 0 |
Revalorisation des ambulanciers(ligne nouvelle) | 5 000 000 | 0 |
TOTAUX | 5 000 000 | 5 000 000 |
SOLDE | 0 |
Par cet amendement, nous proposons d'augmenter le salaire des ambulanciers.
Il manque plus de 15 000 ambulanciers en France. La profession connaît un exode croissant avec pour causes la pénibilité du travail, ceux-là étant mobilisables 24h sur 24 et donc soumis au travail le week-end, en horaires décalés et de nuit, mais aussi les faibles rémunérations. Un ambulancier débutant perçoit aujourd'hui une rémunération de 1750 euros bruts mensuels soit quelques euros de plus que le Smic. Maintenir le niveau du salaire conventionnel au dessus du Smic : c'est tout ce qu'a permis la revalorisation la plus récente.
La hausse des salaires des ambulanciers est la condition sine qua non d'un regain d'attractivité de cette profession. Nous appelons donc le gouvernement a engagé une revalorisation substantielle de la grille salariale des ambulanciers.
Par cet amendement, nous demandons donc un transfert de 5 millions d'euros en AE et CP de l’action 19 "Modernisation de l'offre de soins" du programme 204 "Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins" vers un nouveau programme intitulé "Revalorisation des ambulanciers".
Il s'agit ici d'un amendement d'appel, la somme ne pouvant être suffisante pour atteindre l'objectif décrit dans l'amendement. Nous appelons le Gouvernement à lever le gage.